Depuis deux ans, Gaëtan Fiévet s’entraîne à résoudre des Rubik’s Cube. Ces casse-tête aux multiples facettes n’ont plus de secret pour ce lycéen de 17 ans, qui a déjà participé à une compétition internationale, à Hem.
À 17 ans, Gaëtan Fiévet résout des Rubik’s Cube en quelques secondes.
Yeux rivés sur son casse-tête, Gaëtan Fiévet agite ses doigts sans dire un mot. En quelques minutes, il réussit à résoudre l’un de ses Rubik’s Cube. Dans son petit sac en toile, le jeune habitant de La Neuville en range plusieurs : du plus petit au modèle triangulaire.
Tous les samedis, ce lycéen se rend à Attiches, ou il pratique avec d’autres passionnés, âgés de 9 à 17 ans. Une pause dans son emploi du temps : « Je suis élève au lycée hôtelier international de Lille. Mais à côté, j’aime faire des choses que les autres ne savent pas faire, explique le jeune homme. Comme les casse-tête ! »
C’est pendant le premier confinement, en 2020, que Gaëtan retrouve un cube qu’il possède depuis plusieurs années. « Je me suis forcé à apprendre. J’ai regardé plusieurs vidéos et, en une heure, je savais le faire », raconte-t-il. « Les premières fois, je mettais plus de deux minutes. Et aujourd’hui, je suis à 30, 40 secondes. »
Ce casse-tête existe sous plusieurs formes: même triangulaire.
Mais il le souligne : cette activité n’est pas de tout repos. Venir à bout d’un cube demande « beaucoup de mémoire », ainsi qu’un apprentissage rigoureux de formules.
Sa pratique quotidienne a poussé Gaëtan à participer à sa première compétition en février, à Hem. L’occasion de se confronter à d’autres « cubeurs », venus du monde entier.
Avec ses amis du club d’Attiches, Gaëtan a réalisé cette structure.
Car le Rubik’s, c’est aussi un travail d’équipe !
Et il n’était pas le seul à vouloir s’inscrire. « Ce n’est pas facile. Ça se fait le jour même, en ligne, et il faut se lever tôt, à 8 heures. Une minute plus tard, toutes les places sont déjà prises », reconnaît Gaëtan. Le lycéen est arrivé 50e sur 60 coureurs. Une position « pas si mauvaise », qui lui donne envie de continuer à faire fonctionner ses méninges.