Je suis une passionnée du Rubik’s Cube, ce jeu de casse-tête géométrique avec des facettes de plusieurs couleurs. J’en détiens 225 exemplaires. Lorsque j’ai pris ma retraite, j’ai découvert l’association « On fait un jeu », qui organise des soirées le weekend dans les médiathèques et les salles des fêtes dans ma région. J’avais poussé la porte un soir avec l’un de mes enfants et ma petite-fille pour y passer un bon moment et j’ai tout de suite apprécié l’ambiance ainsi que le fait de pouvoir jouer avec des personnes que je ne connaissais pas. Il y a quelques années, j’y suis devenue bénévole. Régulièrement, j’apporte mes 225 cubes et j’apprends aux participants à résoudre ce casse-tête. J’adore ça ! J’interviens également clans un collège deux fois par semaine pendant la pause déjeuner. Je propose aux jeunes un atelier pour leur apprendre à résoudre le cube ou à le faire le plus vite possible. J’organise des défis chronométrés qui les amusent beaucoup et, une fois par mois, nous réalisons une mosaïque avec les cubes : on a déjà réalisé des trains, une crèche… Outre le travail de la logique et de la visualisation dans l’espace, le Rubik’s Cube permet aussi d’être créatif !
Et même si c’est un jeu des années 1980, il correspond bien à cette période de l’adolescence ou l’on aime relever des défis. Les jeunes sont d’ailleurs très fiers de montrer à leurs parents qu’ils arrivent à résoudre ce fameux Rubik’s Cube, qui trône parfois sur une étagère a la maison, mais que leurs parents ne parviennent plus à faire en entier.